1/ Quelle est votre analyse du marché de l’e-pub en cette fin d’année ?
Le marché de l’e-pub est globalement très tendu depuis septembre avec d’énormes contractions de budget. Les supports ayant une marque forte, et qui sont traditionnellement des valeurs refuges en période de crise, tirent bien leur épingle du jeu mais le paysage pluri media est et sera encore sous pression pour de longs mois. Il ne faut cependant pas céder à la morosité car cette situation offre d’énormes opportunités pour le media digital en témoigne la dynamique créée par la vidéo, le mobile ou les adexchanges par exemple qui prouve que le media innove et présente beaucoup de ressources. Notre Observatoire de l’e-pub, réalisé par Capgemini et que nous présenterons en janvier aux côtés de l’UDECAM, nous permettra de tirer des enseignements de l’année écoulée et surtout de voir où se situent les tendances du marché pour 2013.
2/ Quelles sont les missions du SRI dans ce contexte ?
Les missions principales du SRI restent de continuer à faire croître les investissements publicitaires dans le digital, à perfectionner la mesure d’audience et à prouver encore davantage l’efficacité de notre média. Une autre mission s’est considérablement renforcée en cours d’année, le lobbying, et devient un élément structurant pour notre organisation et le marché. Le SRI doit fortement contribuer à l’essor et à la structuration de notre industrie et cela passe par un dialogue avec toutes les parties prenantes, plus particulièrement avec les pouvoirs publics.
3/ Vous venez de présenter vos travaux communs avec l’UDECAM sur l’efficacité, pourquoi ce sujet est-il important pour les régies ?
Nous estimons que le digital est sous investi en France par les annonceurs contrairement à certains pays anglo-saxons. Il est de notre devoir de régies d’être pédagogues auprès de nos clients à travers des exemples concrets d’efficacité de notre média et, comme nous l’avons précisé lors de cette matinée, nous allons fortement enrichir et diversifier notre bibliothèque de case study en ligne. Nous nous réjouissons par ailleurs de la participation de l’UDA à cette initiative car ce chantier, qui s’inscrit dans le long terme, doit être mené en étroite collaboration avec les annonceurs et les agences : c’est de cette façon que nous parviendrons à définir les contours de standards rassurants pour tous et à faire progresser la part du digital dans le plurimedia.