Le président du Syndicat des Régies Internet (SRI), Arthur Millet, s’exprime sur le dynamisme et les les évolutions du marché de la publicité digitale.
Le marché de la publicité digitale est toujours en progression même si les investissements publicitaires des annonceurs français sont très inférieurs à ceux de leurs homologues allemands et anglais. Ce retard est lié « au fait que le poids de la publicité dans le PIB reste modeste en France ». Internet est « devenu un levier général pour toutes les industries qui se digitalisent et aussi un indicateur, car les consommateurs sont de plus en plus insérés dans un environnement digital ». Au regard d’études récentes, les entreprises qui prennent ou ont pris la voie de la transformation digitale « enregistrent des performances supérieures aux autres ».
En réponse aux inquiétudes sur la complexité de la publicité digitale et son manque de transparence, Arthur Millet s’est montré confiant dans les perspectives de normalisation des pratiques et la création de standards qu’apportent les nouveaux outils d’automatisation de l’achat d’espace. Il est convaincu de la nécessité de « recréer une relation de confiance entre agences et annonceurs et s’associer, nous en tant que régies, à la création d’un cadre respectueux de la loi Sapin ».
L’amélioration de la qualité des inventaires va dans ce sens : « La publicité programmatique, combinée à la data et à des formats mieux intégrés et plus visibles, offre une vraie plus-value aux annonceurs.».