1/ Vous êtes, dorénavant, le nouveau partenaire qui accompagne le SRI sur l’Observatoire de l’e-pub, pourquoi PwC a souhaité se positionner sur cette étude ?
PwC réalise des observatoires similaires au Royaume-Uni et aux USA, nous souhaitions mettre notre expérience au profit du marché français. Nous sommes donc ravis d’accompagner le SRI dans l’élaboration de l’observatoire de l’e-Pub, qui traduit l’investissement de PwC sur le domaine de la transformation digitale. Les entreprises cherchent aujourd’hui à optimiser leurs investissements publicitaires, et nous pensons que ce rendez-vous nous permettra de mieux les accompagner dans leurs choix stratégiques.»
2/ Comment expliquez-vous un tel décalage des investissements digitaux entre la France et les autres pays ?
La raison culturelle est la plus souvent annoncée. En temps de crise, les annonceurs français sont trop souvent réticents à investir plus sur un média jeune et évolutif. Les Français ont besoin de mesure et de réassurance. Les annonceurs anglais se posent moins de questions : ils testent, investissent dans l’internet fixe et mobile, et ajustent ensuite pour enrichir l’expérience. Ils ont compris qu’internet était devenu un média alliant puissance et ciblage. Annonceurs Français, un peu d’audace !
3/ Selon vous, quelles sont les prévisions d’investissements sur le digital d’ici fin 2013 ?
Si les investissements digitaux ne connaissent plus au global les taux de croissance à deux chiffres des années précédentes, le marché reste positif dans un marché publicitaire en baisse, ce qui est à souligner.
On peut également noter des poches de forte croissance qu’on avait anticipées et qui se confirment : vidéo, RTB, mobile. La croissance du second semestre devrait donc confirmer la tendance nous observons depuis janvier.